Ma vraie demeure

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé regarder les étoiles.
Quand j’étais petite, c’était parce qu’elles brillaient dans la nuit.

Et je me demandais, et je me demandais…
J’aurais voulu être sur une de ces étoiles.
Quand j’ai un peu grandi, j’ai continué à regarder les étoiles en me disant que s’il y avait d’autres mondes, c’était là-bas, que j’aurais aimé être.

J’aimais la nature, les animaux, mais j’étais tellement malheureuse, je me sentais tellement différente… que je rêvais de cet ailleurs…
Quand j’ai découvert la méditation, le voyage astral, hum ! là je tenais le bon bout, pour aller … ailleurs !

Mais au fond de moi, ça n’allait toujours pas. alors j’ai découvert le voyage mémoriel au travers de mes cellules et j’ai compris que je venais de très loin, que j’avais vécu sur d’autres étoiles ; Arcturus, An, Orion Positif, Les Pléiades…

J’ai revisité tellement de mémoires, que j’en ai fait un livre (romancé). Oui, j’étais bel et bien une galactique…
Cela pouvait expliquer ma nostalgie, mais pas le vide dans mon cœur.
Les mondes magiques que j’imaginais ne l’étaient pas tant que ça. Surtout quand on assiste impuissante à la fin de certains mondes et planètes.
Et pourtant, je rêvais encore d’un ailleurs meilleur qu’ici-bas.
Puis, il y eu un jour…

Alors un jour, je me suis réveillée.

J’ai regardé autour de moi. Et j’ai vu avec les yeux du cœur.
Alors, j’ai vu que certaines de mes fleurs préférées venaient d’autres mondes, et oui, elles aussi.
Alors, j’ai vu que les insectes venaient d’autres mondes.
J’ai vu les abeilles venues de Venus.
J’ai vu les dauphins de Sirius…
J’ai vu tant et tant d’être venus d’ailleurs et qui avaient pris une forme adaptée à la Terre et qui œuvraient comme si, comme si…

Qui œuvraient comme s’ils étaient enfants de la Terre.
Et j’ai réalisé qu’ils l’étaient tout comme moi.

Oui, j’étais enfant de Gaïa… POUR UN TEMPS.
Mon corps est né des étoiles, car la terre n’est qu’un immense amas de poussière d’étoiles. Et mon corps est fait de cela.

La tête dans les étoiles et les pieds bien ancrés à la terre.

Ma demeure n’est pas dans les étoiles, elle n’est pas sur terre non plus, elle est : là où je me trouve.

Mon étoile d’origine, n’est qu’une porte par laquelle mon »je suis » est passé.
Ma demeure est une étoile qui ne m’a jamais quitté, elle est en moi et ne demande qu’à briller.

Je suis l’étoile du matin, du soir, de la nuit…
Je suis l’étoile que j’ai tant cherchée.

Voir aussi cette vidéo sur comment retrouver le fil de son âme ici

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Evelyne.C