Le reflet dans l’eau : un jeu d’illusion !

En regardant un arbre se reflétant dans l’eau…je me mis à contempler son reflet.

Je me dis alors, que certains matins, il pouvait m’arriver d’avoir la tête dans le brouillard et prendre le reflet inversé pour ma réalité, de prendre le reflet inversé pour le miroir de la réalité.

J’y ai vu le mensonge, le doute, du trouble et un espèce de voile qui ondulait la surface et me donnait l’impression de regarder un tableau changeant.

Alors, serait-il possible que dans la vie, je puisse voir les choses à l’envers.

Et si je n’étais pas la seule à prendre le reflet inversé pour le miroir de la réalité.?

Pas la seule à penser que le reflet dans le miroir n’est pas en lien avec la réalité, que ce que je vois n’est qu’une ondulation de mes croyances, de ce que l’on cherche à me faire croire, des perceptions inversée.

Quand le monde nous propose de la diversions et du divertissements et des obligations…

Au prise avec ce que le monde me propose comme diversions, tout ce qui tire ma conscience hors de son propre chant et champs…. comment voir ce qui est réel ? L’amour, la générosité, la beauté, la nature l’esprit du vivant … ce qui est et reste au delà de toute chose.

Dans ce cas, à certains moments, tout est à l’envers : le sens de la vie, la compréhension que j’en ai…. ce que j’entends !

Il y a quelque chose de fascinant la dedans… comme si on pouvait regarder un mauvais film, le savoir et continuer à regarder…

Pour voir, juste pour voir jusqu’où on peut se perdre dans le méli-mélo. Mais cela revient aussi à tomber dans un puy sans fond….

Et je n’ai plus envie de tomber dans le faux miroir. Sur ce chemin de vie, je cherche authenticité, la voie du guerrier sage qui regarde ses ombres comme ses lumières et qui sait ne pas détourner son regard.

Alors, je me suis dit, qu’il n’y avait rien à gagner la dedans et qu’il suffisait de lever la tête, juste lever la tête, sortir de la fascination hypnotique de l’inversion, du reflet inversé, pour enfin, voir ma réalité. Celle qui vibre du vivant qu’elle porte…celle qui me fait me tenir debout ! Celle qui me nourrit en profondeur.

Se libérer des projections

Traquer avec amour toutes les projections, tous les miroirs inverser de non amour. Ne plus les regarder. Ceux que on se construit comme ceux qu’ont forgé les autres en nous regardant, à travers leur propre prisme nourrisseur de leurs propre visions déformées.

J’ai soumis à ma conscience ce mantras à répéter avec conviction : je me libère de toutes projections erronées sur moi et sur les autres. Je les libère de mes propres projections. Que cela soit : maintenant !

Quand je fais ce choix de l’amour et de la vérité, de voir clair en moi :

• Il n’y a plus attirance pour les fonds troubles.
• Ces fonds troubles qui n’existe que quand je choisis de porter un regard séparé sur eux.
• Je contemple l’arbre dans toute sa vérité. Son reflet n’est qu’une contre partie que je peux regarder comme faisant partie d’un tout sans y accorder plus d’attention que ça.

Pourquoi tombons-nous dans le miroir inversé ?

Il arrive que quand les choses ne tournent pas comme la personnalité le voudrait, nous ne nous sentons plus  “digne d’amour ».

• Peut-être qu’à ce moment là, nous nous laissons tomber dans l’eau trouble du reflet inversé par dérision de nous-même, par culpabilité, pour nous faire mal… et nous tombons dans la fascination morbide…
• Peut être que nous pouvons vouloir fuir ce qui est en nous ?
• Peut être nous laissons-nous distraire par facilité, car la vérité est exigeante. Parfois il est plus facile de se laisser couler, d’être dans le dénis, où de faire l’autruche.
• Nous nous cherchons à l’extérieur de nous-même…

Quand l’on retrouve le sens du vivant :

il y a la joie de sentir la fraîcheur de l’air, de voir la vie se diffuser dans toutes les formes créées…

Et en prenant encore plus de recule, je contemple les deux images, et je ne suis plus dupe…

Je vois le beau dans ce Tout…

Je regarde le Tout et je n’ai plus de fascination pour rien.

Je suis là où je dois être.

J’ ai fais le choix de voir ce qui me nourrit et qui vibre et que c’est porteur pour moi.

Tout existe et coexiste.

J’ai le choix de l’endroit où je veux porter mon regard.

Evelyne Cavallero énergie La voix du vivant