Reconnaître la maltraitance quand on l’a subit peut être un défi !

Cette reconnaissance peut s’avérer être extrêmement difficile pour l’enfant et l’adulte qu’il est devenu par la suite.
Pour les enfants, les parents et ceux qui s’occupent d’eux, sont tout puissants et ne peuvent être remis en cause, car leur existence dépend d’eux.
C’est pourquoi, dans sa psyché enfantine, l’enfant maltraité préférera s’accuser de tous les mots qu’il subit. Il ne peut pas voir de la maltraitance, ou de la malveillance chez son parent ou ses parents.

De ce fait, il porte la honte et la culpabilité, comme une seconde nature qui prend beaucoup d’espace dans sa psyché.

L’enfant intérieur blessé agit en permanence au travers de systèmes réactifs de survie, mis en place très tôt et qui deviennent par la suite, de l’auto-sabotage.

Après l’acceptation ou la reconnaissance de la maltraitance

A partir de ce constat, certains peuvent avoir envie prendre soin de son enfant intérieur pour guérir ses blessures, mais, pour cela, n’oublions pas un élément essentiel :

Il est impératif de libérer l’énergie des émotions bloquées.

C’est pour arriver à cela qu’il est important de repérer ces blessures pour reconnaître la mal-traitance ?

Souvent il va s’agir de blessures événementielles, émotionnelles… souvent les deux. Cela touche dans certains cas, pour ne pas dire tous, l’âme même de l’enfant.

Il s’agit d’ événements qui vont introduire la peur du manque, du rejet, de la trahison, de l’incarnation, des relations, de ne pas être aimé …

Il peut s’agir aussi de réactions traumatisantes et démesurées d’ adultes face à un être vulnérable, hypersensible et en incapacité de rationaliser ce qui se passe devant lui, autour de lui.

Événements et émotions vont s’entremêler pour donner une teinte à la personnalité en formation de l’enfant.

Cela va obliger celui-ci, à créer des masques, des croyances, des mécanismes limitants, pour être aimé.

Les blessures de l’enfance peuvent être guéries, en prenant le temps d’en prendre conscience, en prenant le temps de s’accorder le droit au changement.

Ces prises de conscience des maltraitances de l’enfance devront être confortées avec une thérapie, un accompagnement, pour sortir des messages limitants inscrits.

Commencer la transformation de la maltraitance par la bienveillance

• acceptant de libérer ses émotions refoulées, bloquées.

• En allant qu contact des différentes parts de soi qui sont restées bloquées dans le passé et qui sont terrifiées par le monde des adultes. Ces parts sont aussi terrifiées par l’adulte qu’on est devenu

Cette prise de contact reste la charnière clé à toute guérison de son enfant intérieur et passe par l’écoute de celui-ci et l’acceptation de celui-ci d’être contacté.

Prendre contact avec ces parts demande du tact et de la patience.

Du point de vue de mon expérience, rien de durable ne peut se faire sans cela.

Cela reste cependant pour la personne, confortable, nul besoin de revivre l’événement, mais de laisser les émotions la traverser, sans jugement…

Pour reconnaître ces parts, faut-il encore savoir reconnaître les espaces de maltraitance. Je donne quelques exemples dans ce partage.

Voir la vidéo

Et pour plus d’infos pour apprendre à reconnaître les différentes façons d’être maltraité, merci de regarder aussi cette vidéo.

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